Le risque d’incendie de forêt est une préoccupation omniprésente dans la région Méditerranéenne.
Notre commune n’échappe pas à la règle et il convient de se prémunir contre les incendies qui viendraient menacer les habitations ou ceux induits par les habitants eux-mêmes.
La Réserve Communale de Sécurité Civile (RCSC), composée de bénévoles Saint-Martinois, est à votre disposition pour vous aider à appréhender ce risque.
Le débroussaillement et le maintien en état débroussaillé sont obligatoires sur les zones situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, landes, maquis, garrigue, plantations ou reboisements, conformément aux prescriptions suivantes :
- Aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature sur une profondeur de 50 m (même si les travaux s’étendent sur les propriétés voisines) ainsi que sur 10 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès;
- La totalité de votre terrain si celui-ci se trouve dans la zone urbaine du PLU (plan local d’urbanisme) en vigueur;
- La totalité de votre terrain si celui-ci fait partie d’un lotissement. Nous nous permettons d’insister sur l’urgence de cette opération. En effet, la période rouge d’interdiction de bruler entre en application du 1er juillet au 30 septembre et peut, en cas de sécheresse, être avancée par arrêté préfectoral.
Ainsi, cette année, par arrêté préfectoral 2022-059 la préfecture a avancé la « période rouge mobile », interdisant tous les brûlages de végétaux sur l’ensemble du territoire des Alpes-Maritimes jusqu’au 30 avril.
Vous devez donc effectuer les travaux de débroussaillement et de maintien en état débroussaillé dont vous avez la charge. Si les travaux doivent s’étendre sur les propriétés voisines, informez-en votre voisin et demandez-lui l’autorisation de pénétrer sur sa propriété pour les réaliser. Pour cela, vous pouvez nous demander de vous fournir une lettre-type de demande de débroussaillement chez le voisin.
Un contrôle sera effectué par l’ONF passé un délai de 1 mois. Les propriétaires qui n’auraient pas réalisé les travaux seraient alors en infraction et pourraient être verbalisés. Une mise en demeure d’exécuter les travaux leur serait adressée en recommandé avec accusé de réception. Un nouveau contrôle serait effectué à l’issue du délai prescrit par la mise en demeure. Si les travaux n’étaient toujours pas exécutés, ils seraient réalisés d’office par la commune aux frais du propriétaire, dans un délai d’un mois suivant notification aux intéressés de l’exécution d’office.